NexGard ComboⓇ solution pour spot-on pour chats <2,5 kg
BOEHRINGER INGELHEIM ANIMAL HEALTH FRANCE SCSSolution pour spot-on
Composition
Principes actifs et excipients
Principes actifs
Nom du principe actif | Quantité de principe actif |
---|---|
Ésafoxolaner | 3.6 mg |
Eprinomectine | 1.2 mg |
Praziquantel | 24.9 mg |
Excipients
Nom de l'excipient | Quantité de l'excipient |
---|---|
Butylhydroxytoluène (E321) | 1 mg/mL |
Isosorbide de diméthyle | |
Glycérol formal |
Informations complémentaires
Substances actives :
Chaque applicateur spot-on délivre :
NexGard ComboⓇ | Volume d'une dose (mL) | Ésafoxolaner (mg) | Éprinomectine (mg) | Praziquantel (mg) |
Chats 0,8-<2,5 kg | 0,3 | 3,60 | 1,20 | 24,90 |
Solution incolore transparente à jaune clair à marron clair.
Clinique
Indications d'utilisation par espèce
- Chat
Pour les chats atteints ou à risque d’infestation parasitaires mixtes par des cestodes, des nématodes et des ectoparasites. Le médicament vétérinaire est exclusivement indiqué lorsque les trois groupes sont ciblés en même temps.
Ectoparasites :
- Traitement des infestations par les puces (Ctenocephalides felis). Un traitement assure une activité insecticide immédiate et persistante contre les puces pendant un mois.
- Le produit peut être intégré à une stratégie de traitement pour le contrôle de la dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP).
- Traitement des infestations par les tiques. Un traitement assure une activité acaricide immédiate et persistante contre Ixodes scapularis pendant un mois et Ixodes ricinus pendant 5 semaines.
- Activité acaricide persistante de 7 jours à cinq semaines sur les tiques après traitement de l’infestation contre Rhipicephalus sanguineus.
- Activité acaricide persistante de 7 jours à quatre semaines sur les tiques après traitement de l’infestation contre Ixodes hexagonus.
- Traitement des infestations par Otodectes cynotis (gale auriculaire).
- Traitement de la gale notoédrique (causé par Notoedres cati).
Cestodes gastro-intestinaux :
- Traitement des infestations par les vers plats (Dipylidium caninum, Taenia taeniaeformis, Echinococcus multilocularis, Joyeuxiella pasqualei, et Joyeuxiella fuhrmanni).
Nématodes :
Nématodes gastro-intestinaux :
- Traitement des infestations par les nématodes gastro-intestinaux (larves L3, L4 et adultes de Toxocara cati, larves L4 et adultes de Ancylostoma tubaeforme et Ancylostoma ceylanicum, et adultes de Toxascaris leonina et d’Ancylostoma braziliense).
Nématodes cardio-pulmonaires :
- Prévention de la dirofilariose (Dirofilaria immitis) pendant un mois.
- Traitement des infestations par les vers pulmonaires félins (larves L4 et adultes Troglostrongylus brevior, larves L3, L4 et adultes d’Aelurostrongylus abstrusus).
- Prévention d’aelurostrongylose (par réduction du nombre d’infestation par les larves L3 et L4 d’Aelurostrongylus abstrusus).
Nématodes vésicaux :
- Traitement des infestations par les vers vésicaux (Capillaria plica).
Voie d'administration et posologie
Voie d'administration
- Spot-on
Posologie
- Chat
Application spot-on.
Dosage :
Les doses minimales recommandées sont de 1,44 mg d’ésafoxolaner, 0,48 mg d’éprinomectine et 10 mg de praziquantel par kg de poids corporel.
Choisir la taille de l’applicateur appropriée en fonction du poids du chat. Afin de garantir une posologie appropriée, le poids corporel doit être déterminé aussi précisément que possible. Un sous-dosage pourrait entraîner une utilisation inefficace et favoriser le développement de résistance.
Poids du chat
Volume d'une dose (mL)
Ésafoxolaner (mg)
Éprinomectine (mg)
Praziquantel (mg)
0,8-<2,5 kg
0,3
3,60
1,20
24,90
2,5-<7,5 kg
0,9
10,80
3,60
74,70
≥7,5 kg
Association appropriée d'applicateurs
Mode d’administration :
- Utiliser une paire de ciseaux pour découper la plaquette thermoformée en suivant la ligne pointillée.
- Puis retirer le film.
- Sortir l’applicateur de l’emballage et le tenir verticalement. Tirer légèrement le piston vers l’arrière (environ 1 cm). Faites attention à ne pas retirer le piston.
- Tourner et enlever le bouchon.
- Écarter les poils de la ligne médiane du cou, entre la base du crâne et les omoplates jusqu’à ce que la peau soit visible. Placer l’embout de l’applicateur sur la peau et appliquer lentement le contenu entièrement et directement sur la peau en un point. Le produit doit être appliqué sur peau sèche dans une zone ou le chat ne peut pas se lécher. Chez les races à poils longs, faire particulièrement attention pour s’assurer que le produit soit appliqué directement sur la peau et non sur les poils afin de garantir une efficacité optimale.
- Se laver les mains après utilisation.
Calendrier de traitement :
Une dose unique de produit doit être appliquée pour le traitement des infestations par les puces et/ou tiques et/ou les acariens, et le traitement concomitant des nématodes gastro-intestinaux et/ou pulmonaires, et/ou vésicaux, et des cestodes. La nécessitée et la fréquence de re-traitement(s) doit être conforme à la prescription vétérinaire et doit prendre en compte la situation épidémiologique locale et le mode de vie de l’animal (ex : accès à l’extérieur). Voir aussi rubrique « Précautions particulières d'emploi ».
Zones non endémiques de la dirofilarose ou des vers pulmonaires félins :
Les chats non exposés à un risque permanent d’infection aux filaires adultes ou aux vers pulmonaires félins doivent être traités suivant le schéma prescrit par le vétérinaire, adapté à chaque cas particulier en matière de re-infection/infestation par les parasites. Par ailleurs, un produit à spectre étroit doit être utilisé pour assurer un traitement durable contre ces parasites.
Zones endémiques de la dirofilariose :
Les chats vivant dans une zone endémique de dirofilariose et connus pour être des chasseurs peuvent être traités tous les mois afin d’assurer à la fois la prévention de la dirofilariose et le traitement d’une potentielle ré-infestation par les cestodes. Par ailleurs, un produit à spectre étroit peut être utilisé pour le traitement suivant.
La prévention de la dirofilariose par destruction des larves de Dirofilaria immitis doit commencer dans le mois suivant la première exposition suspectée aux moustiques et doit se poursuivre jusqu’à un mois après la dernière exposition aux moustiques.
Zones endémiques des vers pulmonaires félins :
Les chats à risque (comportement de chasseur) vivant dans des zones endémiques peuvent être traités tous les mois afin de diminuer l'implantation de vers pulmonaires adultes responsables d’aelurostrongylose clinique et de traiter de potentielles re-infestations par des cestodes. Par ailleurs, un produit à spectre étroit doit être utilisé pour le traitement suivant.
Traitement des vers pulmonaires : Du fait de la période de transit des larves L1 des poumons jusqu’au tube digestif, peu ou pas d’effet est attendu sur l’excrétion des larves L1 d'A. abstrusus dans les fèces dans les 2 semaines environ suivant le traitement. Le comptage des larves fécales pour contrôler l’efficacité du traitement (et la décision sur la nécessité d’un second traitement avec un produit à spectre étroit) doit donc être effectué au plus tôt deux semaines après le traitement.
Gale auriculaire :
Pour la gale auriculaire, demander un examen vétérinaire supplémentaire 4 semaines après le traitement afin de déterminer si un autre traitement avec un produit à spectre étroit est nécessaire.
Temps d'attente
Complément d'information temps d'attente
Sans objet.
Contre indications
Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients.
Mises en garde particulières à chaque espèce cible
Lors de l’application du médicament vétérinaire, une attention particulière doit être portée chez les races à poils longs pour s’assurer qu’il est appliqué directement sur la peau et non sur les poils, ce qui pourrait diminuer la biodisponibilité des substances actives.
Il est nécessaire que les tiques et les puces aient commencé leur repas sur le chat pour être exposés à l’ésafoxolaner, par conséquent le risque de maladie transmise par les arthropodes ne peut pas être exclu.
Les chats vivant dans des zones endémiques de dirofilariose, ou ceux qui ont voyagé dans des zones endémiques, peuvent être infestés par des filaires adultes. Même si le médicament vétérinaire peut être administré en toute sécurité aux chats infestés par des filaires adultes, aucun effet thérapeutique contre les formes adultes de Dirofilaria immitis n’a été établi. Ainsi, il est recommandé que tous les chats âgés de 6 mois ou plus, vivant dans des zones endémiques de dirofilariose, soient soumis à des tests de détection d’infestation par des filaires adultes avant administration du médicament vétérinaire pour la prévention de la dirofilariose.
Une ré-infestation par les vers plats peut se produire à moins de gérer les hôtes intermédiaires tels que les puces, les souris, etc. Certains chats atteints d’infestation manifeste par Joyeuxiella spp. ou Dipylidium caninum peuvent cependant ne jamais héberger une quantité importante de vers juvéniles qui peuvent être moins sensibles au produit. Dans ce tel cas, il est donc recommandé d’effectuer un suivi à la fin du traitement.
La résistance des parasites à une classe particulière d’antiparasitaires incluse dans la composition d’une association médicamenteuse peut se développer après l’utilisation répétée d’antiparasitaires de ces classes sur une longue période. Par conséquent, l’information épidémiologique relative à la sensibilité actuelle des espèces cibles doit être prise en compte afin de limiter la possibilité de sélection future de résistances.
L'utilisation d'antiparasitaires lorsqu’ils ne sont pas nécessaires ou une utilisation non conforme aux indications fournies dans le RCP peut augmenter la pression de sélection de résistances et entraîner une réduction de l'efficacité. La décision d'utiliser le produit doit s’appuyer sur la confirmation de l'espèce et de la charge parasitaire, ou du risque d’infestation basé sur les données épidémiologiques, pour chaque animal.
En l'absence de risque de co-infection, un produit à spectre étroit doit être utilisé.
La possibilité que d'autres animaux vivant dans le même foyer puissent être à l’origine de réinfection par des puces ou des vers doit être envisagée et ces derniers doivent être traités si nécessaire avec un produit adapté.
Éviter de shampooiner l’animal dans les 2 jours suivant l’application du produit parce que l’efficacité du produit dans ce cas n’a pas été testé.
Pour réduire la ré-infestation due à l’émergence de nouvelles puces, il est recommandé de traiter tous les chats du foyer. Les autres animaux vivant dans le même foyer doivent aussi être traités avec un médicament approprié.
Tous les stades des puces peuvent infester le panier du chat, son lieu de couchage et ses zones régulières de repos comme les tapis et les canapés. En cas d’infestation massive de puces et au début des mesures de contrôle, ces zones doivent être traitées avec un produit approprié pour l’environnement et aspirées régulièrement.
Précautions particulières d'emploi
Précautions particulières pour une utilisation sûre chez les espèces cibles
Pour application spot-on uniquement. Ne pas injecter, ne pas administrer par voie orale ni par toute autre voie. Éviter tout contact avec les yeux du chat. En cas de contact accidentel avec les yeux, rincer immédiatement à l’eau clair. Si l’irritation oculaire persiste, consulter un vétérinaire.
Il est important d’appliquer le médicament vétérinaire sur une zone de peau que le chat ne peut pas lécher : la ligne médiane du cou, entre la base du crâne et les omoplates. S’assurer que les animaux ne peuvent pas se lécher entre eux jusqu’à ce la zone traitée ne soit plus visible. L’ingestion du médicament vétérinaire peut donner lieu à une salivation excessive.
L’innocuité du médicament vétérinaire n’a pas été évaluée chez les chatons âgés de moins 8 semaines. Le produit doit être utilisé chez les chats pesant au moins de 0,8 kg et âgés d’au moins 8 semaines.
Le médicament vétérinaire doit être exclusivement utilisé lorsqu’une infestation mixte est confirmée ou lorsque les chats ont un risque significatif d’avoir une infestation mixte avec des ectoparasites et des nématodes (incluant la prévention de la dirofilariose) et qu’un traitement simultané contre les cestodes est indiqué. En l’absence de risque de co-infestation, l’utilisation d’un antiparasitaire à spectre étroit doit être considéré en première intention.
Le fondement pour la prescription et la fréquence d’utilisation doit être adapté aux besoins individuels du chat, basé sur l’évaluation clinique, le style de vie de l’animal et la situation épidémiologique locale (y compris les risques zoonotiques, le cas échéant) pour traiter exclusivement les infestations ou risques d’infestation mixtes.
Le médicament vétérinaire ne doit pas être utilisé sur d’autres chats sans avoir consulté un vétérinaire au préalable.
Les traitements répétés doivent être limités à des situations individuelles (voir rubrique “Voie d'administration et posologie” pour les instructions de traitement) avec un intervalle minimum de traitement de 4 semaines. L’innocuité n’a pas évaluée au-delà de 6 mois de traitement (voir également rubriques “Mises en garde particulières”, “Symptôme de surdosage” et “Propriétés pharmacodynamiques”) ; aussi il n’est pas recommandé d’administrer plus de 6 traitements consécutifs sur une période de 12 mois.
L’échinococcose représente un danger pour l’homme et est une maladie à déclaration obligatoire auprès de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (WOAH). En cas d’échinococcose, des directives spécifiques sur le traitement et le suivi ainsi que sur la protection des personnes doivent être suivies. Consulter des experts ou des instituts de parasitologie.
Précautions particulières à prendre par la personne qui administre le médicament
Ne pas fumer, boire ou manger pendant l’application.
Se laver les mains immédiatement après utilisation.
Les applicateurs usagés doivent être immédiatement éliminés et ne pas être laissés à la vue ou à la portée des enfants.
Éviter de toucher le contenu de l’applicateur avec les doigts. Si cela se produit, se laver les mains avec de l’eau et du savon. Ce médicament vétérinaire peut causer une irritation des yeux, qui peut être grave dans des cas exceptionnels. En cas de contact accidentel avec les yeux, rincer immédiatement et abondamment avec de l’eau. En cas d’utilisation de lentilles de contact, les enlever après les 5 premières minutes, puis continuer de rincer. Demandez conseil à un médecin et montrez-lui la notice ou l’étiquette.
S’assurer que la zone d’application n’est plus visible avant de la toucher. Les enfants ne doivent pas être autorisés à jouer avec les animaux traités jusqu’à ce que le site d’application ne soit plus visible et il n’est pas recommandé que les animaux récemment traités dorment avec leurs maîtres, en particulier avec les enfants. Il est recommandé de traiter les animaux dans la soirée afin de réduire tout contact avec les maîtres après traitement.
Les personnes présentant une hypersensibilité connue à l’ésafoxolaner, l’éprinomectine, au praziquantel ou à l’un des excipients doivent éviter tout contact avec le médicament vétérinaire.
Sachant que des effets fœtotoxiques et tératogènes sont décrits chez les animaux de laboratoire après exposition quotidienne importante au glycérol formal, les femmes enceintes doivent porter des gants pendant l’administration afin d’éviter tout contact direct avec le produit.
Précautions particulières concernant la protection de l'environnement
Sans objet.
Autres précautions
Sans objet.
Interactions médicamenteuses et autres formes d'interaction
Aucune connue.
Utilisation en cas de gravidité de lactation ou de ponte
Gestation et lactation :
Peut être utilisée chez les chattes gestantes et allaitantes.
Fertilité :
Peut être utilisée chez les chattes reproductrices.
L’innocuité du médicament vétérinaire n’a pas été établie chez les chats males reproducteurs. Les études de laboratoire sur les rats et les lapins n’ont pas mis en évidence d’effets indésirables dus aux substances actives sur les capacités reproductrices chez les males. Chez les males reproducteurs, l’utilisation ne doit se faire qu’après évaluation du rapport bénéfice/risque établie par le vétérinaire responsable.
Effets indésirables
Chats :
Peu fréquent (1 à 10 animaux / 1000 animaux traités) : | Salivation excessive (1), diarrhée (1)et vomissements (1)
Alopécie au site d'application (1,2), prurit au site d'application (1,2)
Léthargie (1), anorexie (1) |
(1) Réactions le plus souvent bénignes, de courte durée et disparaissent spontanément.
(2) Transitoire.
Il est important de notifier les effets indésirables. La notification permet un suivi continu de l’innocuité d’un médicament vétérinaire. Les notifications doivent être envoyées, de préférence par l’intermédiaire d’un vétérinaire, soit au titulaire de l’autorisation de mise sur le marché ou à son représentant local, soit à l’autorité nationale compétente par l’intermédiaire du système national de notification. Voir la notice pour les coordonnées respectives.
Surdosage (symptômes, conduite d’urgences, antidotes)
L’innocuité a été démontrée jusqu’à 5 fois la dose maximum recommandée chez des chatons en bonne santé âgés de 8 semaines et plus, traités jusqu’à 6 fois à 4 semaines d’intervalles. À 3 fois la dose maximale recommandée, aucun effet indésirable n’a été observé. À 5 fois la dose maximale recommandée, un seul effet indésirable neurologique grave (ataxie, désorientation, apathie, tremblements, hypothermie et dilatation des pupilles) a été observé après le troisième traitement et de manière réversible après avoir lavé le site d’application, pris des mesures d’urgence et administré un traitement symptomatique. Chez quelques animaux, à 5 fois la dose maximale recommandée, des zones sous-cutanées rouge foncée ont été observées aux sites d’application.
Antimicrobiens et antiparasitaires : lutte contre les résistances
Sans objet.
Informations pharmacologiques ou immunologiques
codes ATC
QP54AA54 : éprinomectine en association
Pharmacodynamie
L’ésafoxolaner est un (S)-énantiomère de l’afoxolaner et appartient à la classe des isoxazolines, qui est active contre les arthropodes. L’ésafoxolaner agit comme un antagoniste des canaux chlorures ligand-dépendants, en particulier ceux faisant intervenir le neurotransmetteur acide gamma-aminobutyrique (GABA). Parmi les modulateurs des canaux chlorures, les isoxazolines se lient sur un site cible distinct et unique dans les canaux chlorure GABA-dépendants de l’insecte, bloquant ainsi le transfert pré- et post-synaptique des ions chlorure à travers les membranes cellulaires. L’hyperexcitation prolongée induite par l’ésafoxolaner provoque une activité incontrôlée du système nerveux central des arthropodes et leur mort. La toxicité sélective de l’ésafoxolaner entre les arthropodes et les mammifères peut être liée à la sensibilité différentielle des récepteurs GABA des « arthropodes » par rapport aux récepteurs GABA des mammifères.
Les puces et les tiques sont respectivement éliminées dans les 24 et 48 heures après traitement, à l’exception de R. sanguineus et I. hexagonus.
L’ésafoxolaner tue les puces avant la production des oeufs et prévient ainsi le risque de contamination de l’habitation. Il a une activité contre les acariens (N. cati, O. cynotis) responsables de la gale notoédrique ou de la gale auriculaire.
L’éprinomectine appartient à la classe des lactones macrocycliques. Les composés de cette classe se lient de manière sélective et avec une affinité élevée aux canaux chlorures glutamate-dépendants présents dans les cellules nerveuses et musculaires des invertébrés. Ceci conduit à une augmentation de la perméabilité membranaire aux ions chlorures et une hyperpolarisation de la cellule nerveuse ou musculaire, aboutissant à la paralysie et la mort du parasite. Le spectre d’efficacité de l’éprinomectine couvre les nématodes gastro-intestinaux et extra-intestinaux, et est aussi considéré comme ayant une activité contre les acariens (N. cati, O. cynotis).
Le praziquantel est un dérivé pyrazino-isoquinoléine de synthèse, actif sur les vers plats. Le praziquantel est rapidement absorbé à travers la surface des parasites et altère la perméabilité membranaire des cestodes, ce qui influe sur les flux des cations bivalents, notamment sur l'homéostasie de l'ion calcium, qui est considéré comme contribuant à la rapide contraction musculaire et à la vacuolisation. Cela conduit à des dommages sévères sur le tégument du parasite, une contraction et une paralysie, une perturbation du métabolisme et finalement la mort et l’expulsion du parasite.
Pharmacocinétique et environnement
L’ésafoxolaner est absorbé par voie systémique à partir du site d’administration topique, atteignant des concentrations plasmatiques maximales entre 4 et 14 jours après application. L’ésafoxolaner est éliminé lentement du plasma (t½ = 21,7 ± 2,8 jours après une seule administration) et est excrété dans les fèces et les urines.
L’éprinomectine est absorbée par voie systémique à partir du site d’administration topique, atteignant des concentrations plasmatiques maximales entre 1 et 2 jours après application. L’éprinomectine est éliminée lentement du plasma (t½ = 5,4 ± 2,7 jours après une seule administration) et est excrétée dans les fèces.
Le praziquantel est absorbé par voie systémique à partir du site d’administration topique, atteignant des concentrations plasmatiques maximales entre 4 et 8 heures après application. Le praziquantel est éliminé lentement du plasma (t½ = 4,3 ± 1,9 jours après une seule administration) et est excrété dans les urines.
Les profils pharmacocinétiques du praziquantel et de l’éprinomectine ne sont pas affectés par la co-administration.
Alors qu’aucune accumulation n'a été observée après administrations répétées de praziquantel, il a été observé une accumulation entre les 2èmes et 5èmes applications mensuelles pour l'ésafoxolaner (ratios de 3,24 pour la Cmax et de 3,09 pour l'AUC) et pour l'éprinomectine (ratios de 1,59 pour la Cmax et de 1,87 pour l’AUC). Voir rubrique « Précautions particulières à prendre par la personne qui administre le médicament vétérinaire aux animaux » pour une utilisation en toute sécurité après traitement répété.
Données pharmaceutiques
Incompatibilités majeures
Aucune connue.
Durée de conservation
Durée de conservation du médicament vétérinaire tel que conditionné pour la vente : 3 ans.
Précautions particulières de conservation selon pertinence
Conserver les applicateurs dans la plaquette thermoformée de façon à les protéger de la lumière.
Les applicateurs usagés doivent être éliminés immédiatement.
Précautions particulières à prendre lors de l'élimination de médicaments non utilisés ou de déchets dérivés de l'utilisation de ces médicaments
Ne pas jeter les médicaments dans les égouts ou dans les ordures ménagères.
Le médicament vétérinaire ou les applicateurs vides ne doivent pas être déversés dans les cours d’eau car l’ésafoxolaner pourrait mettre en danger les poissons et autres organismes aquatiques.
Utiliser les dispositifs de reprise mis en place pour l’élimination de tout médicament vétérinaire non utilisé ou des déchets qui en dérivent, conformément aux exigences locales et à tout système national de collecte applicable au médicament vétérinaire concerné.
Nature et composition du conditionnement primaire
Applicateurs spot-on en forme de seringue en copolymère de cyclo-oléfine (COC) siliconé clair, piston en caoutchouc siliconé bromobutyle et bouchon en caoutchouc bromobutyle, contenant 0,3 ml de produit, et placés dans des plaquettes en plastique individuelles.
Boîte en carton contenant 1, 3, 4 ou 15 plaquettes d’1 applicateur (de 0,3 ml chacun).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'autorisation de mise sur le marché
Présentations commercialisées et AMM
Présentation | GTIN | Numéro d'autorisation de mise sur le marché | Date de première mise sur le marché (ou AMM) | Classement du médicament en matière de délivrance | Accessible aux groupements |
---|---|---|---|---|---|
NexGard ComboⓇ solution pour spot-on pour chats < 2,5 kg Boîte de 3 plaquettes de 1 applicateur de 0,3 mL | 04028691561484 | EU/2/20/267/002 | 1/6/2021 | Soumis à prescription | Non |
NexGard ComboⓇ solution pour spot-on pour chats < 2,5 kg Boîte de 15 plaquettes de 1 applicateur de 0,3 mL | 04064951005732 | EU/2/20/267/004 | 2/1/2024 | Soumis à prescription | Non |
Responsable de la mise sur le marché
Responsable de la Pharmacovigilance
BOEHRINGER INGELHEIM ANIMAL HEALTH FRANCE SCS
29 avenue Tony Garnier
69007 LYON
FRANCE
Compléments d'informations
Date de mise à jour du RCP
10/31/2024Gamme thérapeutique
Gamme thérapeutique
Antiparasitaire externe et internePathogènes (genre)
- Toxocara
- Dipylidium
- Ctenocephalides
- Echinococcus
- Rhipicephalus
- Joyeuxiella
- Dirofilaria
- Capillaria
- Troglostrongylus
- Ancylostoma
- Aelurostrongylus
- Otodectes
- Toxascaris
- Ixodes
- Notoedres
- Taenia